Devant au moins 2.500 personnes, Jean-Marie Le Pen a concentré ses coups sur ses trois principaux adversaires, Ségolène Royal, François Bayrou et Nicolas Sarkozy, héritiers des "politiciens néfastes" qui "ont tout cassé" en France: "Sarkozy, Bayrou, Royal, on prend les mêmes et on recommence", a-t-il lancé.
Ségolène Royal "c'est le socialisme à visage câlin", a dit Jean-Marie Le Pen, se déclarant "un peu choqué" que celle qui veut devenir présidente de la République ne se soit pas mariée avec son compagnon François Hollande: le président "doit donner le bon exemple social", a-t-il dit.
François Bayrou "ne veut ni ne peut rien dépasser du tout. Il ne fera que recommencer ce qui à droite ou à gauche, est déjà dépassé (...) Il a inventé l'improbable quadrature du centre", a-t-il déclaré.
"Nicolas Sarkozy, quant à lui change d'idée comme de chemise", "entraînant la campagne dans un tourbillon sans fin d'idées et de principes contradictoires", a ajouté le dirigeant frontiste, qui a réservé une grandes partie de ses flèches au candidat UMP.
"On le pense sans concessions vis-à-vis des délinquants immigrés, le voilà qui mêle à l'affaire sa propre trajectoire personnelle de candidat de l'immigration", a-t-il dit.
M. Le Pen a aussi brocardé le soutien de Bernard Tapie à M. Sarkozy, dont le "prix" est "sans trop de risque d'erreur" un "ministère sur mesure pour le retour de Nanard en politique".
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